Athlètes olympique s'entrainant au Japon

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Promiscuité, qualité de l'air ou de la nourriture, les griefs ne manquent pas pour faire fuir les athlètes du village olympique. Sur les 16 000 athlètes et officiels prévus, combien seront-ils en août prochain ?

Afficher l'image Le village olympique de Pékin
Le village olympique de Pékin

C'est empli de fierté que le Comité olympique chinois a dévoilé le 5 mars dernier son village olympique aux 200 journalistes chinois et étrangers. Pourtant on ne peut pas dire que l'endroit ait les faveurs des athlètes ces derniers temps.

Dernier exemple en date avec la sortie du numéro 1 mondial de tennis, le suisse Roger Federer, qui a laissé planer le doute le 2 mars dernier quant à sa participation aux JO de Pékin. En cause surtout, les désagrément liés à son séjour dans le village olympique. "A chaque fois que je vais au restaurant, tout le monde me tape sur l'épaule. Cela ne me dérange pas mais j'aimerais que cela soit différent, ne serait-ce qu'une journée dans la semaine", s'est justifié le sportif.

Des propos qui ont conduit le directeur du village Yu Debin à mettre les choses au clair, annonçant que les stars ne bénéficieraient pas d'un traitement de faveur.

En dehors de ce caprice de star, d'autres reproches ont fait surface au fil de ces dernières semaines. De quoi entacher sérieusement l'image du village censé accueillir 16 000 athlètes ou officiels en août prochain.

En février, c'est toute la délégation américaine qui a mis en doute son installation au sein du village olympique, après que le Comité d'organisation chinois ait fermement refusé qu'elle amène sa propre nourriture durant les les JO. Aujourd'hui, le mystère plane encore. Nul ne sait si les garanties mises en avant par les organisateurs chinois viendront à bout des réticences américaines, réticences partagées par d'autres délégations, notamment les Anglais.

Autre grief ? La qualité de l'air. Un reproche de taille. La preuve, on ne compte plus désormais le nombre de délégations qui ont choisi de s'entraîner au Japon ou en Corée. Ainsi de l'équipe grecque d'aviron ou de celle M de natation britannique qui ont choisi le Japon comme base d'entraînement. Quant à d'autres, comme les 150 athlètes de la délégation suédoise ou l'équipe hollandaise d'athlétisme, ils ne franchiront les portes du village que bien après le début de la compétition. Mais il reste tout de même de la marge avant que les lieux se transforment en village fantôme...