Van Rompuy est féru de haïkus

« Trois vagues/roulent ensemble dans le port/le trio est chez lui ». C’est le haïku rédigé par Herman Van Rompuy pour célébrer la triple présidence – Espagne, Belgique, Hongrie. Ou encore cet exemple trouvé sur Wikipédia : « Dans le vieil étang, une grenouille saute, un ploc de l’eau. »

Il y a quelques règles à respecter, comme le rappelle ce site : « Dans la tradition japonaise, le haïku respecte une contrainte syllabique selon le schéma : 5-7-5. Ces 17 syllabes marquent le temps d’une respiration, d’un souffle, et les nombres impairs expriment la suspension et l’inachèvement. Aucune contrainte de rime, en revanche, puisque le haïku peut être considéré comme un poème d’un seul vers (bien qu’il soit présenté la plupart du temps sous la forme d’un tercet). Traditionnellement il doit aussi suggérer la saison à laquelle il renvoie, par un mot précis (appelé « kigo ») ou de manière plus ou moins indirecte et implicite. »