Manabé shima, la vie dans une petite île japonaise
2 participants
Page 1 sur 1
Manabé shima, la vie dans une petite île japonaise
Après avoir exploré Tokyo, Florent Chavouet est parti à la conquête d’une île petite et méconnue, et pourtant pleine de charme et a fait un nouveau carnet de voyage.
Interview de ce dessinateur :
- Tout d'abord, quelle est votre formation? Et pourquoi être parti au Japon?
J'ai fait un BTS de design produit à Yzeure (Allier) et ensuite je suis allé en fac d'arts appliqués, où j'ai continué tant que j'avais des bourses : licence, maitrise, Master II.
Je m'intéresse au Japon depuis le lycée à peu près, mais vraiment savoir pourquoi. Je ne suis pas un dévoreur de mangas, ni un grand connaisseur de la littérature japonaise, mais un premier voyage en 2001 chez des amis à Kobe, m'a convaincu d'aimer ce pays.
Depuis, chaque voyage reste une découverte. Pour mon premier livre, Tokyo Sanpo, comme je le dis dans la préface, j'ai eu l'occasion de partir six mois là-bas, en suivant ma compagne de l'époque qui y faisait un stage.
- Qu'est-ce qui vous a poussé à aller à Manabé Shima après avoir dessiné Tokyo?
Le complet renversement de sujet. Je voulais dessiner et raconter l'exact opposé de Tokyo: c'est-à-dire un lieu clos, petit et définitivement rural. Le choix d'aller sur une petite île est donc devenu rapidement une évidence.
C'est également une synthèse géographique très réduite du pays tout entier. Une colline avec les pieds dans l'eau. Et puis d'une manière générale je suis plus attiré par la campagne japonaise que par la ville.
- Aviez-vous une idée en tête avant d'arriver là bas ou vous êtes vous laissé porter par le courant?
Je suis arrivé là-bas avec la même démarche en tête que celle qui m'avait animé quand j'étais à Tokyo. A la différence notable, que cette fois-ci, je savais que j'allais faire un livre, puisque j'avais signé un contrat avec mon éditeur ( Philippe Picquier) avant de partir.
Ensuite j'ai procédé comme pour mon premier livre : je me suis laissé guider par les évènements et le décor. Par définition, je ne dessine que ce que je vois, et donc je ne savais pas vraiment ce que j'allais trouver en arrivant sur cette île.
- Comme pour Tokyo, n'avez-vous dessiné que ce que vous avez vu ou avec-vous eu d'autres supports (photos, films...)?
Oui, l'autre différence notable avec le premier livre, c'est que je n'ai pas pu tout faire sur place, faute de temps... J'ai donc terminé en France, d'après notes, croquis et photos.
Et puis certaines anecdotes étaient impossibles à dessiner in situ. Comme les histoires sur les bateaux par exemple.
- Pensez-vous continuer à explorer le Japon?
Explorer, oui bien sûr. C'est pour cela que ce pays est pour moi une éternelle découverte. Après, en faire à chaque fois un livre, c'est autre chose. En tout cas, je ne suis pas sûr de vouloir décliner le même dispositif indéfiniment. Mais j'ai toujours envie de dessiner le Japon.
- Quel message espérez-vous faire passer à travers vos croquis?
Que le lecteur en ait pour son argent! Plus sérieusement, j'aimerais que le lecteur passe autant de temps devant mes dessins que moi j'en ai mis à les faire. Et puis encore plus sérieusement, que le Japon, et le dépaysement, ce sont aussi beaucoup de détails.
- Avez-vous envie de croquer d'autres villes, îles, pays? Des projets en cours?
Comme je le dis précédemment, je pense que mon procédé peut vite s'épuiser et lasser les lecteurs. Et puis ce n'est peut-être pas forcément stimulant de s'installer dans un genre, sans chercher à prendre quelques risques, aller vers autre chose.
Cependant, l'idée de voyager dans plein de pays et d'autres villes, avec un certain confort de temps, c'est très tentant, bien entendu. Mais tout ne dépend pas de mes envies non plus (malheureusement !). Il y a d'abord les réalités éditoriales.
Par la suite, l’auteur, touché par les événements du 11 mars, a préféré rester discret sur le sujet. Il a une envie encore plus grande de montrer à quel point le Japon est un pays magnifique et explique qu’il ne faut pas se retenir d’y aller. Un de ses dessins sera mis en vente samedi 30 avril à la Galerie Artludik à Paris dans le cadre de la vente aux enchères de 51 dessins du collectif CFSL au profit des victimes du tsunami.
source : http://japon.aujourdhuilemonde.com/manabe-shima-la-vie-dans-une-petite-ile-japonaise
Interview de ce dessinateur :
- Tout d'abord, quelle est votre formation? Et pourquoi être parti au Japon?
J'ai fait un BTS de design produit à Yzeure (Allier) et ensuite je suis allé en fac d'arts appliqués, où j'ai continué tant que j'avais des bourses : licence, maitrise, Master II.
Je m'intéresse au Japon depuis le lycée à peu près, mais vraiment savoir pourquoi. Je ne suis pas un dévoreur de mangas, ni un grand connaisseur de la littérature japonaise, mais un premier voyage en 2001 chez des amis à Kobe, m'a convaincu d'aimer ce pays.
Depuis, chaque voyage reste une découverte. Pour mon premier livre, Tokyo Sanpo, comme je le dis dans la préface, j'ai eu l'occasion de partir six mois là-bas, en suivant ma compagne de l'époque qui y faisait un stage.
- Qu'est-ce qui vous a poussé à aller à Manabé Shima après avoir dessiné Tokyo?
Le complet renversement de sujet. Je voulais dessiner et raconter l'exact opposé de Tokyo: c'est-à-dire un lieu clos, petit et définitivement rural. Le choix d'aller sur une petite île est donc devenu rapidement une évidence.
C'est également une synthèse géographique très réduite du pays tout entier. Une colline avec les pieds dans l'eau. Et puis d'une manière générale je suis plus attiré par la campagne japonaise que par la ville.
- Aviez-vous une idée en tête avant d'arriver là bas ou vous êtes vous laissé porter par le courant?
Je suis arrivé là-bas avec la même démarche en tête que celle qui m'avait animé quand j'étais à Tokyo. A la différence notable, que cette fois-ci, je savais que j'allais faire un livre, puisque j'avais signé un contrat avec mon éditeur ( Philippe Picquier) avant de partir.
Ensuite j'ai procédé comme pour mon premier livre : je me suis laissé guider par les évènements et le décor. Par définition, je ne dessine que ce que je vois, et donc je ne savais pas vraiment ce que j'allais trouver en arrivant sur cette île.
- Comme pour Tokyo, n'avez-vous dessiné que ce que vous avez vu ou avec-vous eu d'autres supports (photos, films...)?
Oui, l'autre différence notable avec le premier livre, c'est que je n'ai pas pu tout faire sur place, faute de temps... J'ai donc terminé en France, d'après notes, croquis et photos.
Et puis certaines anecdotes étaient impossibles à dessiner in situ. Comme les histoires sur les bateaux par exemple.
- Pensez-vous continuer à explorer le Japon?
Explorer, oui bien sûr. C'est pour cela que ce pays est pour moi une éternelle découverte. Après, en faire à chaque fois un livre, c'est autre chose. En tout cas, je ne suis pas sûr de vouloir décliner le même dispositif indéfiniment. Mais j'ai toujours envie de dessiner le Japon.
- Quel message espérez-vous faire passer à travers vos croquis?
Que le lecteur en ait pour son argent! Plus sérieusement, j'aimerais que le lecteur passe autant de temps devant mes dessins que moi j'en ai mis à les faire. Et puis encore plus sérieusement, que le Japon, et le dépaysement, ce sont aussi beaucoup de détails.
- Avez-vous envie de croquer d'autres villes, îles, pays? Des projets en cours?
Comme je le dis précédemment, je pense que mon procédé peut vite s'épuiser et lasser les lecteurs. Et puis ce n'est peut-être pas forcément stimulant de s'installer dans un genre, sans chercher à prendre quelques risques, aller vers autre chose.
Cependant, l'idée de voyager dans plein de pays et d'autres villes, avec un certain confort de temps, c'est très tentant, bien entendu. Mais tout ne dépend pas de mes envies non plus (malheureusement !). Il y a d'abord les réalités éditoriales.
Par la suite, l’auteur, touché par les événements du 11 mars, a préféré rester discret sur le sujet. Il a une envie encore plus grande de montrer à quel point le Japon est un pays magnifique et explique qu’il ne faut pas se retenir d’y aller. Un de ses dessins sera mis en vente samedi 30 avril à la Galerie Artludik à Paris dans le cadre de la vente aux enchères de 51 dessins du collectif CFSL au profit des victimes du tsunami.
source : http://japon.aujourdhuilemonde.com/manabe-shima-la-vie-dans-une-petite-ile-japonaise
Re: Manabé shima, la vie dans une petite île japonaise
ça as l'air sympa comme tout , je crois que je vais essayez de trouver ses livres , merci pour l'info Tumor
hiroshige1978- Je SUIS le Japon (日本国)
- Nombre de messages : 1329
Age : 46
Réputation : 6
Points : 6311
Date d'inscription : 24/03/2008
Sujets similaires
» Une Japonaise sur 200 aurait déjà tourné dans une vidéo pour adultes
» les radios japonaise sur le net
» La belgique japonaise :)
» Photos nourriture japonaise :p
» Outil : conjugaison japonaise
» les radios japonaise sur le net
» La belgique japonaise :)
» Photos nourriture japonaise :p
» Outil : conjugaison japonaise
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|