Le Zen et l'art à Kyoto - expo à Paris

Clio.fr a écrit:Riche de son long passé de capitale du Japon impérial traditionnel, Kyoto compte
dix-sept monuments dont seize sont des temples ou des lieux de pèlerinage
inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Humanité.

A l'occasion
de la célébration du cent cinquantième anniversaire de l'établissement des
relations franco-japonaises et du cinquantième anniversaire du jumelage institué
entre Paris et Kyoto, l'exposition du Petit
Palais va permettre de découvrir une sélection de peintures, de
calligraphies et d'objets rituels qui comptent parmi les trésors artistiques
conservés par le Shôkoku-ji, le pavillon d'Or et le pavillon d'Argent.


Le premier de ces trois temples est un sanctuaire bouddhique zen attaché
à la secte Rinzai-shû, construit en 1383 par le religieux Gidô Shushin à Kyoto,
l'ancienne Heian Kyo qui a succédé à Nara comme capitale de l'ancien Japon à la
fin du VIIe siècle. Sa construction fut entamée sous les auspices du shôgun
Ashikaga Yoshimitsu. Détruit par le feu en 1394, il fut aussitôt reconstruit,
mais eut, au cours des siècles suivants, à subir d'autres incendies, toujours
suivis d'une restauration.

Le Rokuon-ji, auquel est rattaché le
Kunkaku-ji, c'est-à-dire le « pavillon d'Or », était, à l'origine, une
villa aristocratique campagnarde, qui fut rachetée par Ashikaga Yoshimitsu en
1397 avant d'être transformée en temple après sa mort. Construit sur la rive
d'un étang, Le pavillon d'Or combine l'héritage du style aristocratique
Heian avec les éléments introduits par l'architecture propre aux temples zen ;
sa façade est recouverte de feuilles d'or, ce qui lui vaut son surnom. Son
incendie, perpétré par un jeune moine en 1950, a inspiré à Yukio Mishima son
roman intitulé le Pavillon d'Or. Le sanctuaire abrite aujourd'hui les bonzes de
l'école Shokokuji.

Le Jisho-ji, qui comprend, parmi ses bâtiments, le
Ginkakyu-ji ou « pavillon d'Argent » était aussi, à l'origine, une
résidence de campagne, celle de Ashikaga Yoshimasa, qui l'a fait construire en
1482. Les bâtiments souffriront des guerres du XVIe siècle, mais seront
également restaurés ; le jardin, classé « paysage d'une particulière beauté »,
est demeuré identique à celui aménagé en 1615.
C'est donc un peu de la magie
propre à ces espaces sacrés japonais que porteront les objets et les oeuvres
présentés à l'exposition du Petit Palais.

Tum0r a écrit:C'est à Paris tout ça ? Ce n'est pas clairement écrit alors j'ai du mal à piger ^^