Face à la récession, certains Japonais doivent adapter leurs habitudes alimentaires

Selon l’institut de recherche Dai-Ichi, les Japonais les plus démunis face à la crise ont changé leurs habitudes alimentaires. Les ménages restreignent leur budget consacré à l’alimentation et la préférence est donnée aux haricots et à la viande aibiki accompagnée de Ketchup

Afficher l'image Une femme fait ses courses dans un supermarché nippon. Touchés par la crise, certains ménages sont contraints d'adapter leurs habitudes alimentaires au Japon
Une femme fait ses courses dans un supermarché nippon. Touchés par la crise, certains ménages sont contraints d'adapter leurs habitudes alimentaires au Japon

Depuis que le Japon est officiellement entré en récession au troisième trimestre 2008, les dépenses alimentaires des ménages japonais sont en baisse. Selon l'institut Dai-Ichi, à la fin de l'année 2008, elles s'élevaient à 69 509 yens (523€) par mois, soit une diminution de 24,4% par rapport aux années antérieures. Les dépenses alimentaires constituent la deuxième catégorie de dépenses des ménages et correspondent à 23 % de leurs budgets, hors temps de crise.

Les restaurateurs japonais subissent les conséquences de cette épargne des ménages qui préfèrent manger chez eux par souci d'économie. L'institut de recherche Dai-Ichi Life annonce dans un rapport que la préférence est donnée aux aliments bon marché et nourrissants comme les haricots ou la viande aibiki (un mélange de viandes hachées de porc et de bœuf) que les Japonais aiment manger accompagnée de Ketchup. La célèbre sauce tomate américaine profite ainsi d'un chiffre de ventes exceptionnel au Japon ces derniers mois. Selon ce même rapport, les ventes de saucisses seraient elles aussi à leur plus haut niveau depuis 1997.

Le difficile après-guerre et plus tard la crise des années 90 au Japon semble avoir laissé leurs stigmates dans la vie quotidienne de ses habitants. L'idée qu'une crise peut survenir à chaque moment est ancrée dans les esprits et les amène à économiser, même si cela peut parfois paraître dérisoire. Ainsi, un article du New York Times de février 2009 rapporte que des années après la fin de la crise des années 90 même des familles aisées continuent de récupérer l'eau du bain pour faire leur lessive. Les ventes de whiskies chutent et les ventes de voitures ont diminué de moitié depuis les années 90. Les jeunes Japonaises mettraient également de côté leur passion pour la mode, en témoigne la chute de 10 % des ventes de sacs Louis Vuitton en 2008.

Les entreprises japonaises, de manière à rester concurrentielles ont diminué les salaires de leurs employés ces dernières années et la consommation des ménages japonais s'en ressent. Cette situation n'arrangeant en rien la situation économique du Japon qui, dépendant de ses exportations, ne peut s'appuyer sur son marché intérieur face à la crise.

source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-face-a-la-recession-certains-japonais-doivent-adapter-leurs-habitudes-alimentaires-6505.asp?1=1

C'est un peu le cas de tout le monde et actuellement, aucun pays ne peut vivre sans l'exportation.
Par contre, je les plains un peu pour le ketchup car autant avant j'en mangeais souvent autant maintenant, je ne pourrais plus en avaler une goute.
Un arrière gout amère je trouve.

On va aller leur apprendre à faire des spaghettis bolognaises, c'est meilleurs et pas forcément plus cher.

Tu n'as pas la recette de ce mélange de viande avec du ketchup ?

Non et je ne trouve rien sur google... se seraient ils trompés ?
En tout cas je sais qu'ils font des omelettes sauce soja avec une grosse crotte de ketchup sur le dessus mais à part ça

"crotte de ketchup" Mon dieu ! tu donnes trop envie quand tu parles de cuisine ^^
Je vais faire une recherche de mon coté tiens.

l'omelette/crotte de ketchup, c'est pas l'"omuraisu" (omelette au riz)?

Si c'est ça